La recherche archéologique

Les premières investigations à caractère archéologique ont été entreprises dans le cadre du projet de lotissement et remontent à 1986. Depuis sa création, l’asbl s’attache ainsi à fouiller, étudier, mettre en valeur et présenter aux publics et aux chercheurs le site du château de Boussu. Les recherches archéologiques ont été conduites  avec le concours des opérateurs de l’asbl, sous la direction d’un•e archéologue, d’abord missionné•e par la Région wallonne et engagé•e dès 2009 par l’asbl elle-même.

Campagnes de fouilles programmées

En juillet 1991, le dégagement des ruines du châtelet est entamé. Les premières fouilles archéologiques sont engagées quelques mois plus tard grâce au soutien financier et logistique de l’AWaP-SPW (ex-Ministère de la Région wallonne – DGATLP), de la direction extérieure du Hainaut I en particulier. Ces campagnes programmées permettent de délimiter en plan le corps de logis renaissant (sondages en tranchées étroites, parallèles et à distance régulière de part et d’autre d’un axe central) et d’en dégager certaines pièces et/ou composantes structurelles (conduits et citernes, escaliers, fenêtres,…), entre 1992 et 1997.

Entre-temps, des travaux de consolidation sont entrepris sur les tours du châtelet et la galerie dès 1996. Les recherches archéologiques s’orientent alors essentiellement autour du châtelet et s’attachent à comprendre aussi bien l’évolution des édifices que celle du paysage environnant (douves, moulin, etc.) et de l’aire d’accès méridionale.

Les fouilles de la zone résidentielle reprendront entre 2006 et 2009, bénéficiant des résultats des précédents sondages archéologiques. Elles révèleront les vestiges de la chapelle de l’aile ouest, de la la tour nord-est et d’une partie des pièces de l’aile est, ainsi que des éléments structurants appartenant la forteresse médiévale.

Dégagement des ruines du châtelet
Vestiges de l'aire d'accès méridionale ©asbl Gy Seray Boussu

Chantier de restauration et suivi archéologique

Les premiers travaux de consolidation sont entamés en 1996, soutenus par des aides financières privées. La restauration du monument proprement dite est projetée l’année suivante par l’asbl qui s’entoure de quatre architectes réunis en association momentanée : Fr. Alland et E. Godimus (désormais A&G Atelier d’architecture sprl), J.-L. Vanden Eynde et A. Dupont.

Avec la réalisation des deux premières phases de cet important chantier de restauration, le suivi archéologique des travaux concentre l’ensemble des opérations entre 2011 et 2014. Il succède à trois campagnes de fouilles programmées, localisées dans la zone résidentielle à l’arrière du châtelet, au niveau de la chapelle implantée dans l’aile ouest, d’une part, de la tour nord-est et des pièces attenantes d’autre part.

Autour de l’église Saint-Géry

Dans le cadre d’un projet immobilier autour de l’ancienne justice de paix de Boussu, l’asbl est chargée de l’étude et met au jour plusieurs sépultures au pied de la bâtisse, dans le périmètre de l’enclos paroissial de l’église Saint-Géry. Du mobilier daté du haut Moyen Âge est découvert à cette occasion : céramiques, arme et autres pièces métalliques, etc.  Le chantier de restauration de la chapelle funéraire des Seigneurs a également fait l’objet d’un suivi archéologique en 2014.

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